Adaptation théâtrale du roman de Yanick Lahens. Le parti pris de la création a été de faire entendre la voix du personnage de Angélique. Dans une maison d’un quartier pauvre de Port-Au-Prince, ce matin-là, trois femmes s’aperçoivent que le fils, le frère Fignolé n’est pas rentré. Angélique retrace son parcours dans cette famille, décrivant également le quartier, la violence dans cette ville et l’hôpital public où elle exerce son métier d’infirmière.
Manno Charlemagne a inspiré cette création, qui rend hommage à son talent de musicien et de parolier. Dans son œuvre, il aborde les conditions difficiles des citoyens et met en lumière les causes des problèmes sociaux-politiques qui affligent le pays. « Jou pèp sa fè on tèt kole sa va mache » chantait Manno, ainsi dans « Limyè » un groupe d’individu-artistes-femmes, reprennent les chants, proposent un symbolisme de solidarité tout au long de la mise en espace. Tout est construit dans le geste, la mise en commun, la danse, la tendresse et la poésie.
Comédienne, humoriste, auteure, metteure en scène et journaliste. Co-fondatrice de ACTE, école d’art dramatique et de la compagnie ACTAMBULE. Je suis également artiviste et membre de l’organisation féministe NÈGÈS MAWON.
Tous droits réservés • Gaëlle Bien-Aimé • Developpé par Collabo Branding
