Yvana est tantôt soleil, tantôt poussière. Elle invoque sa famille, les hommes, sa mère, et la mort. Allégorique et évanescente, elle prend différentes facettes : de ses états successifs, son chant s’ouvre, se ferme, amplifie, se rétracte, se rend joyeuse ou funèbre.
À travers le prisme de cette figure symbolique, « Avilir les ténèbres » explore la violence liée au genre, le dogmatisme religieux et les normes liberticides. La pièce emprunte l’enveloppe d’une dramaturgie chorale, éclairée par la poésie. C’est un désir d’insolence, une lanterne au secours des esprits s’enfonçant dans les enclaves, une tentative de brandir un soleil dans la terre des ombres par excellence.
DANTA est une histoire de femme, de mère où l’amour et la mort laissent dans leur croisement une parole dense que seule la colère et l’indignation peuvent extirper. Le monologue en question concerne le droit à l’avortement. Il parle de la médecine traditionnelle et de l’avortement comme des moyens utilisés par les femmes esclaves pour résister à l’esclavage. Cette création militante est une production de l’organisation NÈGÈS MAWON et un outil de sensibilisation pour la dépénalisation de l’avortement en Haïti
Comédienne, humoriste, auteure, metteure en scène et journaliste. Co-fondatrice de ACTE, école d’art dramatique et de la compagnie ACTAMBULE. Je suis également artiviste et membre de l’organisation féministe NÈGÈS MAWON.
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